Parce que je t'ai aimée au moins un soir,
Tu as été : mon coeur un coup, ou ma puce,
Comme on dit pour frimer ou alors serrés dans le noir.
Mais peu importe, je t'ai eue comme tu m'as possédé,
A pleins bras, à plein baisers, pour une seule nuit,
A pleine bouche, jusqu'à plus faim, la volupté,
A m'épuiser sur ton souffle trop court nous avons joui.
En remerciement, un petit coucou, un héritage,
Une violette pimentée, acide, qui fait pleurer,
Un oursin en ton sein en guise de tatouage,
Une trace de moi indélébile qui te fera crever.
Connerie de faute avouée que tu ne me pardonneras jamais,
On aurait dû savoir, en tout cas, moi, je devais,
Que la petite fleur de charbon qu'un salaud m'a plantée,
Je te la refilerais à grand coups de rein sans me méfier.
C'est heureuse, ouverte, lascive et acceuillante,
Que tu as accepté, complice, mon venin silencieux,
Dans un râle de plaisir, je t'ai tuée mon amante,
D'un bouquet de fleurs du Mal, d'un bouquet de fleurs piquantes.
J'ai pleuré tout comme toi, haïssant,
Une maîtresse d'un soir ou un amant,
On ne savait pas et alors ça n'excuse pas,
La vie vaut sans doute plus qu'un maudit bouquet de cactus.
J'ai pleuré tout comme toi, haïssant,
Une maîtresse d'un soir ou un amant,
On ne savait pas et alors ça n'excuse pas,
La vie vaut sans doute plus qu'un maudit bouquet de cactus.
La vie vaut sans doute plus qu'un maudit bouquet de cactus.
La vie vaut sans doute plus qu'un maudit bouquet de cactus.
La vie vaut sans doute plus qu'un maudit bouquet de cactus.
La vie vaut sans doute plus qu'un maudit bouquet de cactus.
Soundtrack : Bouquet de Cactus by Malouar